Une fois que votre travail de passeur d’âme est finit, n’oubliez pas de procéder à une douche énergétique afin de décrocher tout ce qui aurait pu se fixer sur vos corps énergétiques (malgré les protections mises en place). Cette douche est à l’image de celle que l’on prend pour nettoyer son corps physique mais va agir sur les plans énergétiques. On commence par le haut du corps pour descendre jusqu’au pied, en gardant bien en tête de décrocher toutes les énergies qui s’y seraient fixées.

Une fois que l’on est arrivé en bas, on réunit nos mais que l’on joint. On souffle alors sur les deux paumes en direction de la terre avec l’intention d’envoyer tout ce qui a été recueilli vers la terre pour être transformé en énergie positif, en lumière, en joie… l’élément qui pour vous représente une bonne énergie.

Dans tout le travail du passeur d’âme qui vous est présenté dans cet ouvrage, il ne s’agit jamais d’engager des luttes, des batailles, mais au contraire d’accompagner, de guider les âmes vers la Lumière par la paix et le respect. Toutes les énergies négatives, et Dieu sait qu’elles sont nombreuses, ne doivent pas être envenimées, amplifiées ou combattues mais au contraire accompagnées par la renaissance. Il ne s’agit pas d’une lutte du bien contre le mal, d’une approche dualiste trop restrictive et incomplète des énergies mais d’une escorte vers autre chose.

Pensez à vous

Une dernière chose, et non des moindres, c’est de penser à vous. Il ne s’agit ici certainement d’une allégorie à l’égoïsme mais au contraire d’un retour vers le vrai soi. C’est en étant « vrai » avec soi que l’on aura la même attitude envers les autres et que l’on apportera des échanges en toute franchise.

Être vrai ne suppose pas, comme le font certains thérapeutes, de passer sa vie à suivre une cure pour savoir si nous avons rencontré des difficultés durant notre jeunesse avec nos parents ou autre situation supposée problématique. Il s’agit au contraire de reconnaître la nature de l’âme qui nous incarne, d’en prendre conscience et d’accepter sa ou ses caractéristiques afin de ne pas la reporter sur les autres. Le recentrage est essentiel dans la découverte du passage d’âme qui passe par une formation passeur d’âmes ou un stage passeur d’âmes.

Il s’agit enfin de prendre du temps pour soi, de se retrouver dans ce qui nous fait du bien car c’est en étant bien que l’on accompagne au mieux les autres. Il peut s’agir de promenade en nature, de lecture paisible chez soi, de parties de pêches entre amis, de vacances à la montagne, d’un gâteau le jour de son anniversaire… tout ce qui nous ramène à nous-même et nous fait « vivre » ce que l’on est sans réfléchir.

Cette action peut paraître la plus simple mais elle est en réalité la plus compliquée, la plus difficile car nos sociétés nous apprennent à nous détacher de nous, à nous séparer de notre être pour vivre à travers le matériel (« j’ai tout pour être heureux » et pourtant…). Les choses les plus simples sont pourtant juste devant nous, à portée de main. On les reconnaît facilement lorsque justement l’on est plus dans la réflexion de l’action (faut-il une nouvelle voiture, un nouveau téléphone qui vient juste de sortir…. dans cette consommation ostentatoire) mais dans l’action sans réflexion. Il faut revenir à vivre comme on le faisait étant enfant en se détachant de l’intellect.

Le passeur d’âme et les âmes errantes

La notion de passeur d’âme reste encore quelque chose d’assez flou chez la plupart des personnes. Nous avons vu que la notion d’âme est ce qui reste dans l’inter-monde (ni le monde des vivant, ni le monde des âmes parties vers la Lumière) d’une personne décédée. Il existe trois domaines dans lequel va travailler le passeur d’âme en fonction de là où il va agir. Soit sur les âmes errantes, les âmes perdues, soit au niveau des âmes qui sont accrochées sur les personnes, soit les âmes qui sont bloquées dans un lieu (les maisons hantées).

Qu’est-ce qu’une âme errante ?

Lors du décès physique de la personne, son âme doit normalement se détacher pour aller rejoindre la Lumière accompagnée par les différents personnages psychopompes qui les protègent durant cette aventure. Il arrive certaines fois que ces âmes restent dans un inter-monde qui n’est ni celui des vivants, ni celui dans lequel doivent se rendre. Sans savoir où aller et sans guide pour les accompagner, elles vont errer à la recherche d’un signe ou d’une aide.

Elles vont revivre leurs derniers instants, rester avec leurs peurs, leurs questions sans réponse. Ces âmes errantes restent généralement près du lieu de leur décès et revivent indéfiniment (la notion de temporalité ou de répétition est une notion propre à l’être humain doué de ces cinq sens, pas d’une âme) la dernière situation qu’elles ont vécue. Nous avons vu précédemment pourquoi une âme pouvait décider de rester (volontairement ou non).

Où trouve-t-on des âmes errantes ?

Il n’y a pas de caractéristiques spécifique qui nous permet d’identifier le ou les endroits dans le(s)quel(s) on trouve des âmes errantes. La plupart du temps, les âmes errantes sont des âmes qui sont perdues, qui ne savent pas où aller. Elles sont attachées à l’endroit où le corps physique a mis fin à ses jours ou dans des lieux qui étaient emblématiques pour elles. Et l’expression populaire d’être « comme une âme en peine » symbolise parfaitement la situation de ces âmes. Elles cherchent un chemin, une voie… et tant que personne ne les guidera, elles resteront inlassablement à revivre les derniers moments de leur dernière incarnation.

Ces âmes errantes se trouvent (sans exhaustivité) :

ü  Sur les routes, aux endroits de certains accidents mortels. La personne n’a pas pris conscience de la perte de son corps physique et revit indéfiniment.Pour ceux qui perçoivent les âmes (médium ou être à l’écoute de leurs sens), elles vont par exemple sentir ou voir une âme rentrer dans leur voiture à l’endroit de l’accident. Elles peuvent expliquer leur désarroi et si rien ne se passe (les personnes ne les perçoivent pas ou ne savent pas quoi faire), elles vont repartir comme elles sont venues pour se repositionner là où elles ont subi la mort de leur corps physique ;